Comment bien utiliser le bois durable, quelles sont les prescriptions ?

Durable

Par définition le bois est durable et renouvelable lorsqu’il est bien protégé, il offre ainsi une longue durée de vie notamment grâce à sa bonne stabilité dimensionnelle. Le bois durable permet de valoriser toutes les parties du bois et notamment l’aubier plus délicat. L’amélioration de la qualité du matériau bois au niveau de sa durabilité, fait de bois durable une solution aux performances incomparables pour atteindre une aptitude à la classe d’emploi voulue.

La classe d’emploi à atteindre/demandée pour les produits bois, est soumise à un certain nombre de critères qui sont propres au lieu géographique où se situe l’ouvrage, à la situation du produit dans l’ouvrage, et à l’essence utilisée. Ces prescriptions sont cadrées par la réglementation française, les normes de mise en œuvre et les normes dédiées à la durabilité des produits bois.

Pour vous aider à choisir le bois durable adapté à votre projet, voici la démarche à suivre :

  1. Définir l’ouvrage
  2. Cibler la classe d’emploi
  3. Connaître les risques associés
  4. Répondre aux exigences réglementaires et normatives
  5. Concevoir efficacement pour maintenir la durabilité
  6. Choisir un procédé adapté à la durée de vie garantie
  7. Évaluer l’empreinte environnementale
  8. Recycler en fin de vie

Définir l’ouvrage

Pour utiliser du bois durable en extérieur, il convient de définir l’ouvrage selon son niveau d’humidifications des bois pour pouvoir maîtriser les risques de dégradations biologiques induites. L’ouvrage doit être analysé selon plusieurs critères importants influents sur sa durabilité : le climat (niveau d’exposition à l’humidité : sec, modéré, humide), le niveau de conception (drainant, moyen, piégeant), la longévité attendue de l’ouvrage.

Cibler la classe d’emploi

Matériau renouvelable par excellence, le bois utilisé en extérieur subit les contraintes climatiques ainsi que les risques d’attaques de champignons et d’insectes. En fonction de la situation en service (selon le type d’ouvrage), les normes EN 335-1 à 3 définissent 5 classes d’emploi. Les définitions des classes d’emplois sont destinées à catégoriser les situations d’humidification des bois en vue de maîtriser les dégradations fongiques induites.

Classe 1 – Utilisation à l’intérieur

Parquets, meubles
Situation : Toujours à l’abri des intempéries / Humidité du bois <18%
Type d’ouvrage : Intérieur

Classe 2 – Utilisation sous abri

Situation : Toujours à l’abri des intempéries / Humidité du bois <18% / Humidifications possibles par condensations superficielles occasionnelles
Essence : Douglas, Sapin / Epicea
Propriétés : Durée de vie, efficacité anti-termite, recyclage
Type d’ouvrage : Charpente, éléments de toiture, bois d’ossature

Classe 3.1 – Utilisation au-dessus du sol

Situation : Bois soumis à des alternances rapides d’humidification / Pas de stagnation d’eau / Séchage complet avant ré humidification / Pas d’humidification significative en bois de bout et aux assemblages
Essence : Douglas, Sapin / Epicea
Propriétés : Durée de vie, efficacité anti-termite, recyclage
Type d’ouvrage : Bardage, menuiseries

Classe 3.2 – Utilisation au-dessus du sol

Situation : Bois soumis à des alternances rapides d’humidification (H>20%) et de séchage / Stagnation d’eau fréquente / Pénétration d’eau modérée en bois de bout et dans les assemblages
Essence : Douglas, Sapin / Epicea
Propriétés : Durée de vie, efficacité anti-termite, recyclage
Type d’ouvrage : Lames de clôtures …

Classe 4 :

Situation : Utilisation en contact direct avec le sol et/ou l’eau douce. – Dans le cas d’une exposition aux intempéries ou à d’autres formes d’humidité régulière, avec une concep­tion induisant une rétention importante.
Essence : Pin
Propriétés : Durée de vie, efficacité anti-termite, recyclage
Type d’ouvrage : Clôtures, poteaux, passerelles extérieures

Pour préciser une classe d’emplois, quatre paramètres doivent être identifiés :

  • la conception (drainante, moyenne, piégeante) ;
  • le climat (sec, modéré, humide) ;
  • la massivité de la pièce de bois (faible, moyenne, forte) ;
  • la longévité (durée de mise en service).

Connaître les risques associés

La durabilité des bois vis-à-vis des détériorations par les insectes à larves xylophage et les termites doit être considérée, au même titre que la durabilité des bois vis-à-vis des détériorations par les champignons, quelle que soit la classe d’emploi. La dégradation par les insectes à larves xylophages et les termites est possible sur le territoire français. Les agents biologiques de dégradation du bois pour lesquels il faut prévenir l’apparition, dépendent chacun du risque d’humidification du bois.

Risques liés au développement des champignons sur le bois

On distingue deux types de champignons :

  • Les champignons lignicoles
    Ils se développent en surface et à l’intérieur du bois sans provoquer de dégradations structurelles. Ils créent sur le bois des désordres esthétiques (discolorations) et le déprécient, sans pour autant le détruire car les propriétés mécaniques ne sont pas atteintes. Ces champignons se développent sur les bois fraîchement abattus ou dont le séchage est trop lent, mais également sur le bois en œuvre si celui-ci est exposé à l’humidité. Par exemple : le champignon de bleuissement en fait partie.
  • Les champignons lignivores
    Ils dégradent les constituants ligno-cellulosiques du bois. Leur action destructrice aboutit à une diminution sérieuse des propriétés mécaniques des bois attaqués, ce sont les agents de pourriture à l’origine de dégradations structurelles dans la construction. Par exemple : le mérule (champignon de pourriture cubique) en fait partie.

La durabilité des bois vis-à-vis des détériorations par les insectes à larves xylophage et les termites doit être considérée, au même titre que la durabilité des bois vis-à-vis des détériorations par les champignons, quelle que soit la classe d’emploi. La dégradation par les insectes à larves xylophages et les termites est possible sur le territoire français. Les agents biologiques de dégradation du bois pour lesquels il faut prévenir l’apparition, dépendent chacun du risque d’humidification du bois.

Les risques liés aux insectes et termites

Les insectes qui dégradent le bois sont appelés xylophages ou colonisateurs du bois. Ces insectes et notamment les
Coléoptères se nourrissent des bois mis en œuvre et faiblissent la résistance mécanique des pièces et donc des ouvrages. Les bois d’œuvre dont le taux d’humidité est inférieur à 20 % peuvent être altérés par des insectes.
Les espèces les plus rencontrées en France sont les vrillettes, les capricornes de maisons et les lyctus.

Ainsi, la préservation des bois en amont pour atteindre une classe d’emploi 3.2 et 4, apporte une protection efficace contre les insectes xylophages.

Concernant les termites, il en existe 3 types : les termites souterrains, les termites de bois sec et les termites de bois humide. Aujourd’hui ces insectes font partie de l’environnement urbain et contaminent les habitations, principalement par le sol. Ils peuvent passer par les joints d’étanchéité et de dilation, les fissures de maçonneries, les canalisations, les caves et les vides sanitaires ou encore par des bois en œuvre.

Comme expliqué ci-dessus, choisir le bois durable permet de lutter efficacement, en amont de la mise en œuvre des bois dans l’ouvrage, contre les champignons, les insectes xylophages et les termites.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le Guide FCBA « Comprendre et maîtriser la durabilité du bois dans la construction.

Répondre aux exigences réglementaires et normatives

S’appuyant sur plusieurs décennies de recherches et de retour terrains positifs, le cadre normatif dédié à la durabilité des bois s’est construit et enrichit au sur et à mesure garantissant ainsi la fiabilité des produits en bois durable aux consommateur finaux.

La préservation du bois grâce à une méthode par autoclave vide-pression est organisée en circuit fermé sans rejet dans l’environnement.
Cette méthode garantit la sécurité et la sureté pour l’homme avec la volonté de respecter l’environnement.
Les producteurs utilisent tous des solutions « cuivre-organique », sans arsenic et sans chrome.
Ces solutions utilisées font l’objet de plusieurs contrôles et sont tous soumises à une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) européenne et une validation de par l’ANSES en France.
De plus, les solutions utilisées en France, sont également certifiées par le centre technique du bois, FCBA, via la certification CTB P+.

Zoom sur les réglementations et les normes :

Les réglementations européennes :

  • Le règlement sur les Produits de Construction (RPC) : marquage CE, la DoP, attestation de conformité
  • Le Règlement Européen sur les Produits Biocides (RPB) : la Directive 98/8/CEE « Biocides », Autorisations de
    Mises sur le Marché (AMM), les substances actives
  • REACH (Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals)
  • Règlement relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage (CLP)
  • La Législation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) et la directive IED

Les réglementations françaises :

  • La loi « Termites » – une règlementation unique en Europe
  • La loi Alur – lutte contre la mérule

Les normes essentielles du secteur d’activité préservation-durabilité du bois :

  • NF EN 335 définit les cinq classes d’emploi du bois, elle prend en compte les risques de dégradation de structurelle, hors toute dégradation esthétique, grisaillement, déformations.
  • NF EN 350 donne des indications sur la durabilité naturelle et l’imprégnabilité des essences de bois d’intérêt commercial en Europe. Le bois peut être protégé par un traitement approprié, sous réserve que l’essence de bois présente les caractéristiques d’imprégnabilité adéquates.
  • NF EN 460 décrit les cas où, pour une essence et une classe d’emploi données, il y a nécessité ou non de renforcer la durabilité par un traitement. Elle propose ainsi un guide d’exigences de durabilité du bois pour son utilisation selon les classes d’emploi.
  • FD P 20-651 complète les exigences de durabilité des éléments et ouvrages en bois en introduisant les notions de performance, en termes de durée de vie.
  • NF EN 351-1 établit une classification du bois traité avec un produit de préservation en termes de pénétration du produit et donne des indications sur une classification des rétentions. Il convient d’utiliser ces classifications comme base des spécifications de traitements de préservation pour les divers types d’ouvrages.
  • NF EN 599-1 décrit les performances exigibles d’un produit de traitement, spécifie les essais à effectuer, fixe les critères d’efficacité des produits de traitement préventif du bois par classe d’emploi et contre les agents biologiques à prendre en considération, et définit la valeur critique du produit pour une classe.
  • NF EN 14128 spécifie les exigences minimales de performance dans des essais biologiques de produits de traitement curatif du bois contre l’attaque d’insectes xylophages (sauf les termites) ainsi que des produits destinés à empêcher le développement de la mérule dans les maçonneries.
  • NF B 50-105-3 définit divers niveaux de performances de préservation des bois et matériaux à base de bois en préventif, pour la France métropolitaine et les DROM, sur la base d’exigences de rétention et de pénétration. Elle indique la correspondance entre ces niveaux et les classes d’emploi dans lesquelles les bois sont mis en service. Elle définit aussi les mentions que doit comporter une attestation de traitement ainsi que les recommandations générales de mise en œuvre des bois et matériaux à base de bois traités.

Les normes de mise en œuvre de la construction bois :

  • NF DTU 31.1 – Charpente et escaliers en bois
  • NF DTU 31.2 – Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois
  • NF DTU 31.3 – Charpentes en bois assemblées par connecteurs métalliques ou goussets
  • NF DTU 43.4 – Toitures en éléments porteurs en bois et panneaux dérivés du bois avec revêtement d’étanchéité
  • NF DTU 51.3 – Planchers en bois ou en panneaux dérivés du bois
  • NF DTU 51.4 – Platelages extérieurs en bois
  • NF DTU 41.2 – Revêtements extérieurs en bois

Concevoir efficacement pour améliorer la longévité des ouvrages

La maîtrise de la durabilité passe par la conception. Celle-ci permet jusqu’à un certain niveau et sous certaines conditions, de diminuer les conditions favorables au développement d’agents biologiques.
Les conditions d’écoulement et de séchage de l’eau agissent directement sur la pérennité de la partie d’ouvrage considérée. Ainsi, par exemple, le sens du fil du bois par rapport à l’écoulement de l’eau, les détails d’assemblages, les profils et la position des éléments dans l’ouvrage (horizontalité, oblicité, verticalité) peuvent être combinés avec le choix des bois durable pour être plus performants en terme de longévité attendue.

A. Lame rainurée sur la face supérieure (nécessite un entretien correctement effectué pour éliminer les éléments accumulés dans les rainures)
B. Lame bombée
C. Lame monopente
D. Lame droite lisse

Zoom sur les profils lame de bardage :

Copyright France Douglas

L’offre produits en bois durables est large et variée permettant ainsi de répondre à toutes vos attentes et réaliser vos envies en trouvant des solutions pertinentes avec une durée de vie garantie.

Choisir un procédé adapté à la durée de vie garantie

La durabilité vis-à-vis du risque fongique passe aussi par l’introduction d’une échelle de longévité attendue.

Choisir un bois durable apporte la garantie de la durée de vie d’un bois dans l’ouvrage

Aujourd’hui la préservation du bois durable permet :

  • De garantir 10 ans la préservation
  • De protéger le bois tout au long de la durée de vie de l’ouvrage : 50 ans selon la NF EN 15804
  • De réduire les actions de réparation, entretien sur les ouvrages
  • De diminuer les déchets grâce à une durée de vie longue
  • D’être très peu émissif dans l’environnement
  • De pouvoir recycler ou de réutiliser les produits bois durables

Empreinte environnementale

Évaluer l’empreinte environnementale

L’étude des FDES (Fiches de données environnementales et sanitaires), publiée et disponibles sur la base de données INIES permet de constater la bonne performance environnementale des produits bois durable vis-à-vis de leurs compétiteurs :

Produit
de construction
UnitéEmpreinte carbone totale cycle de vieCarbone stocké
dans le bois
Bardages en boism2Environ 1 à 5kg CO2 équivalents ; soit -60% à -90% par rapport aux autres solutions (brique, béton, acier…)Environ -15 à -22kg CO2 équivalents
Terrasses en boism2Environ 3 à 8kg CO2 équivalents ; soit -60% à -90% par rapport aux autres solutions (carrelage, béton, pierre…)Environ -20 à -30kg CO2 équivalents

Émission de CO2 au cours du cycle de vie de divers matériaux utilisés en sol extérieur
(kg equ. CO2 pour 1m2)

Sources : Bases INIES, Accoya

Réemploi, Réutilisation, Recycler et Valorisation en fin de vie

L’analyse intégrale du cycle de vie d’un produit bois durable sur la durée de vie attendue d’un produit/ouvrage permet de mieux appréhender les bénéfices à long terme.

Réemploi et réutilisation

Ne nécessitant pas de recyclage spécifique en fin de vie, les bois durables entrent dans un circuit d’économie circulaire grâce à une démarche de réemploi ou de réutilisation.
Pour rappel, le réemploi désigne la récupération d’un objet, ou d’un matériau, avant qu’il ne soit jeté afin de lui donner une seconde vie en conservant sa forme et sa fonction initiale, alors que la réutilisation ne conserve que la forme.

Recyclage

Le bois durable peut être revalorisé pour entrer dans la fabrication de nouveaux produits.
En effet, la fabrication de panneaux de bois est aujourd’hui la seule valorisation matière d’ampleur pour les déchets de bois. Les déchets de produits Bois Durable, classés « déchets non dangereux » dans la règlementation déchet, sont donc utilisables en recyclage matière dans la filière panneaux de particules.

Valorisation des bois en fin de vie

Les déchets de produits bois durables peuvent être valorisés énergétiquement dans des installations spécifiques de traitement thermique de déchets non dangereux (rubrique 2771 selon la nomenclature des installations classées pour l’environnement). De même, les déchets de bois durables sont acceptés par les installations de production de chaleur ou d’électricité à partir de combustibles solides de récupération (rubrique 2971 ICPE) puisque ces produits, classés « déchets non dangereux » dans la règlementation déchet.

Esthétique

Lors de la conception d’un bâtiment, l’esthétisme de l’ouvrage a une importance particulière pour la maitrise d’ouvrage, le concepteur et l’usager. Au-delà de toutes les performances du bois durable, l’esthétique entre aussi en considération dans le choix des matériaux. Le bois durable donne une identité tout au long de la vie du bâtiment.
Le choix du bois doit être fait en prenant en compte les attentes du maître d’ouvrage et des utilisateurs (goûts, capacité à entretenir, budget) et l’évolution du matériau de façade dans le temps (aspect à la livraison et 5, 10, 15 ans après). Ces attentes se doivent d’être formulées clairement dès le début du projet, car elles permettront de proposer les solutions les mieux adaptées.

Les bois durables disposent de nombreux atouts :

  • Homogénéité du vieillissement des bois
  • Pas d’entretien
  • Couleurs disponibles

Évolution du produit

Naturellement le bois se dépigmente et grisaille sous l’effet des UV. C’est pourquoi la protection des bois durables est la solution qui permet d’homogénéiser le vieillissement naturel.
En choisissant la coloration grise, cela vous permet d’anticiper l’évolution de teinte naturelle du bois

Entretien

Les bois durables ne nécessitent pas d’entretien particulier pour assurer leur durabilité.
Cependant, afin de maintenir le bon aspect de vos aménagements extérieurs, il est recommandé de les nettoyer un fois par an avec de l’eau.
Dans le cas d’ouvrages spécifiques tel que la terrasse par exemple, les normes de mises en œuvre peuvent préconiser une fréquence d’entretien particulière.
Il convient donc de se référer à la fiche technique du fabricant du produit en bois durable.

Par exemple : dans le cas d’une terrasse, la norme de mise en œuvre préconise de réaliser, deux fois par an, un nettoyage méticuleux à l’eau avec une brosse rigide (non métallique).
Dans la rubrique « ressource », n’hésitez pas télécharger le guide « conception et réalisation des terrasses en bois », pour retrouver toute l’information nécessaire à la bonne réalisation de votre projet et à son entretien.

Pour des raisons d’esthétique, des finitions adaptées à l’ouvrage peuvent être employées.
S’il y a une volonté de maintien de la teinte d’origine du bois, il est possible d’utiliser des systèmes de finition adaptés demandant une récurrence d’entretien et d’application. Il y aura lieu alors de suivre méticuleusement les préconisations du fabricant de produit.

Couleurs Disponibles

Il existe différentes teintes disponibles sur le marché afin de colorer le bois durable selon ses envies.
C’est grâce aux caractéristiques des essences résineuses disponibles que le produit de protection colore le bois.

Vert
Gris
Marron
Incolore

Exemple : cas du bardage